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Greymouth
13 janvier 2013
Greymouth est situé sur la côte ouest de l’île du sud.
Elle est traversée par la rivière GREY
C’est une ville autrefois prospère grâce à l’exploitation des gisements d’or et de charbon, à partir de 1860.
Les gisements d’or se sont taris et la pêche a pris le relai.
(le pêcheur c’est le plus grand)
Le charbon est encore exploité et nous voyons passer d’importants convois ferroviaires qui, nous dit-on partent vers la Chine.
Des anciens bâtiments, aux rez-de-chaussée défigurés témoignent de la grandeur passée.
Greymouth est une ville grise, plutôt triste. Le climat humide et le vent froid permanent (le temps de notre séjour) n’arrangent rien.
A 17 heures tous les magasins ferment (à l’exception des grandes surfaces de la périphérie)
Comme le montrent les photos prises à 17h30, un jour de la semaine.
Le vide.Notes de couleurs : les murs du journal L’Evening-Star.
Les peintures relatent les grands évènements qui ont fait la « Une » du journal.
Par les grandes vitres on peut même voir tourner les rotatives.
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Par jacky-micky le 6 Février 2014 à 23:01
La Tranzalpine est une ligne ferrovière qui fait chaque jour le trajet de Greymouth sur la côte ouest à Christchurch sur la cote est.
Ce voyage est reconnu parmi les plus beaux du monde.
Un parcours de 250 kilomètres en 5 heures à travers les alpes Néo Zélandaises le long de la rivière Waimaraki et les plaines fertiles du Canterbury .
Nous n'irons pas jusqu'à Christchurch et ferons halte pour une nuit à Rolleston, à 30 km du terminus.
Venez avec nous, nous avons les billets, le train arrive...
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Par jacky-micky le 29 Janvier 2014 à 09:52
14 janvier 2014
Partout où nous passons, le décor est un livre ouvert sur le passé. Non pas que le présent ne compte pas mais les Néo Zélandais aiment porter témoignages des évènements passés. Un passé récent. Le traité de Waitangi qui accordait la souveraineté aux anglais date de 1840.
Ces témoignages laissent les traces du travail des
hommes, travail souvent difficile, ingrat, que ce soit dans les mines, les forêts ou aux bords des mers.
A Greymouth, longeant l’estuaire de la rivière Grey,
des rails rouillés nous mènent jusqu’à un ponton en bois encore en usage malgré sa vétusté.
Non loin, posées sur des rails, deux énormes grues
pointent leur doigt vers le ciel. Sont-elles encore en activité ? Nous en doutons et le vide autour d’elles les rend plus monstrueuses encore.
Un wagon, rongé par la rouille s’offre aux repas de la pluie et du vent.
Plus loin, une jetée, bien conservée vient du bout du monde.
pour finir son voyage à Greymouth.
Un escalier étroit mène à ses entrailles les visiteurs curieux.
A l’intérieur, les poutres enchevêtrées, les bois morts apportés par les marées, les mousses, dégagent une atmosphère glauque.
A la sortie du quai, un nouveau témoignage de l’activité humaine, en formes de sculptures en bois
qui représentent les outils simples utilisés par les mineurs au début de l’exploitation du charbon.
Nous retournons au bord des quais et le voyageur s’interroge à savoir jusqu’où ils peuvent le mener.
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